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Sophie Ristelhueber, ou la mise à nu des choses du 20 janvier au 22 mars 2009

Dans cette première grande exposition de l’artiste en France, le Jeu de Paume présente, entre autres, les séries photographiques "Beyrouth", "Vulaines", "Fait", "Eleven Blowups", ainsi que deux films inédits dont l’un spécialement conçu pour la circonstance.

Sophie Ristelhueber (née en 1949) vit à Paris, où, avant de se consacrer à la photographie, elle a fait des études littéraires et a travaillé dans la presse et l’édition.

Depuis plus de vingt ans, elle poursuit une réflexion sur le territoire et son histoire, au travers d’une approche singulière des ruines et des traces laissées par l’homme dans des lieux dévastés par la guerre. La confrontation avec le terrain et ses territoires cicatrisés est vécue par l’artiste comme un engagement complet. Au moment où les conflits du monde sont souvent perçus comme des war game ou des reality shows l’expérience de terrain est ainsi la condition d’une pratique du regard profondément originale.

Loin du photoreportage classique, elle s’attache à la mise à nu des faits et à l’empreinte de l’histoire, dans les corps et dans les paysages, en rendant visibles plaies et cicatrices, véritables mémoires des traumatismes.

Cette exposition est l’occasion de relire l’entretien avec Sophie Ristelhueber, que Vacarme (n°37, automne 2006) a publié dans un chantier, intitulé « artistes en guerre ? », ainsi que le texte de Laure Vermeersch, « onze cratères, Eleven Blowups », consacré à son exposition au festival d’Arles en 2006.

Post-scriptum

Une exposition du Jeu de Paume