Vacarme en librairies et au Bar 61

Au sommaire de ce numéro 61

• Le traité retraité Vacarme tente de réécrire un traité qui donne envie de faire l’idiot avec une pensée derrière la tête, pour s’interroger sur l’Europe en laquelle on peut encore croire.
• Un entretien avec Pierre Pachet Comment naît une idée ? comment s’affermit-elle ? quelle force lui donnent concentration et dispersion qui ne sont pas des attitudes aussi opposées que l’on peut croire. Et la paresse, l’inattention, le sommeil, quel rôle jouent t’ils ? L’écriture comme phénoménologie où se jouent ces questions, claires, intimes et adressées.
• Un dossier sur l’autisme, dirigé par Ariane Chottin et Aude Lalande, premier volet d’un dossier sur l’accueil de la folie aujourd’hui, il s’interroge : L’autisme est-il une maladie génétique, un handicap, comme les législations récentes le définissent, ou, comme en témoignent les écrits de nombreux autistes, un fonctionnement subjectif singulier ?
• La démocratie malade de son devenir universitaire, dirigé par Sophie Wanlich un chantier qui, dans les mouvements étudiants et enseignants qui ont secoué les universités françaises, britanniques, chiliennes et québécoises, décrit une demande d’éthos, de justice et de droits comme volonté de se ressaisir de l’histoire qui vient.
• Et aussi : les textes de Emmanuelle Gallienne dont les voix nous livrent des fragments de vie héroïques, jeunes garçons en exil, entrés en Europe au péril de leur vie, de Cécile Boëx qui analyse les dispositifs tragiques, parfois comiques dont les Syriens usent pour nous exhorter à ne pas rester de simples spectateurs, de Laure Gauthier à propos d’Olga Neuwirth et les poèmes de Christian Hawkey. François Matton nous livre "Tombe à genoux". Des photos du fonds Véra Cardot-Pierre Joly interrogent la maquette : mensonge de l’architecture ou imagination au pouvoir ?