quelle langue est la vôtre ?

1 Vous êtes ?

A Plus à l’aise à l’oral qu’à l’écrit
B Polyglotte
C Plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral
D CernéE

2 Vous semez ?

A Des petits cailloux
B En séparant bien le bon grain de l’ivraie
C Le doute
D L’autre récolte

3 La sensualité vous la souhaitez, sans ?

A Phrases
B Fard
C Frein
D Fin

4 Vous tournez ?

A Autour
B Sept fois votre langue dans votre bouche
C La tête
D La page

5 Vous donnez ?

A Envie
B Et vous présentez la note
C Et recevez tout autant
D Votre langue au chat

6 Vous êtes attachéE à ?

A Vos habitudes
B Tout dire
C Tout voir
D Sa personne

7 Votre corps est traversé ?
A À l’évidence
B De part en part
C En sens interdit
D Mille et une fois

8 Dans vos jeux amoureux on trouve surtout ?

A Des jeux de mains
B Des jeux d’esprit
C Des jeux de pistes
D Des jeux de rôles

9 Ce que vous voulez d’elle/lui, c’est ?

A Tout et son contraire
B La/le toucher vraiment
C La joie qui annule les pertes
D Un conte de fée

10 Elle/il vous calcule ?

A Dans une relation transitive
B Invariablement
C Plus
D Autrement

11Vous vous abandonnez ?

A Sans vous perdre
B Là où son cœur bat
C Dans une gestuelle déterminée
D À sa présence dans l’absence

12 Il existe d’autres combinaisons…

A Voire d’autres clefs
B Encore inconnues
C Des figures oubliées
D Fortes, fières, sans limites

Résultats

Faites les comptes, vous êtes

Une majorité de ◼︎ : vous êtes celle des oiseaux

D’humeur aventureuse, votre imagination vous porte loin des larmes inutiles et des bonheurs furtifs. Vous trouvez dans l’hybridation des repères de quoi traverser le miroir des apparences pour l’atteindre. Dans le souterrain des envies se crée le flot tourmenté des désirs noués par la force de vos échanges. Des mots inventés, inversés, transformés, augmentés, sont les vecteurs des espérances qui portent la vibration radicale des joies multiples. Rêver en ricochets les mystères et les distances, ressasser tous les états, de l’audace à la sublimation. AffranchiE du trouble de la douceur, de la peur de l’intensité, vous prenez le chemin de la beauté organique dont les discours forgent le plaisir qui ne s’épuise pas. Dissimulée dans l’insaisissable il y a aussi la détermination du jeu radical de la condensation des regards qui partagent le temps et l’amour.

Une majorité de ◆ : vous êtes celle des signes

D’humeur amoureuse, tout est message, élan, vérité des sentiments. D’exquises rougeurs vous envahissent que seule de la poudre de riz peut estomper, tant cela vous échappe. Dans ce voyage sans retour vers elle/lui, il y a, les non-dits qui laissent place à des doux chuchotements, les messages de l’imaginaire qui rencontrent la réalité des mots d’un seul regard. Les questions trouvent leurs réponses dans l’intensité de la réciprocité, mettant de côté les doutes passagers. L’attente des premières fois, du basculement, du choix, font les plus délicats mouvements dans la surface du désir. Dans les mots qui ne se disent pas encore, il y a la traversée commune, le vertige du commencement. Dans les pensées qui osent, tout lui est adressé. Dans l’attente des gestes où l’on se met à rêver l’unique félicité, il y a d’intenses débordements.

Une majorité de ● : vous êtes celle des nombres

D’humeur égale, vous décomptez, jours, semaines, mois. Réalisant pleinement la concordance des temps dans le pluriel de vos noms. Cela n’arrive pas si souvent, l’adéquation des instants dans le singulier des mathématiques sensibles. L’allégresse à la merci des regrets, le basculement s’opère dès les premiers pas, laissant s’entremêler la logique aux frissons. Devançant l’attachement pour les probabilités embarrassantes qui bousculent et dont le risque vaudra toujours la peine, vous vous retrouvez nez à nez, misE à nu, prêtEs à abandonner les peurs pour la destination de son choix. Inventer, chavirer, reculer puis recommencer, vous y allez alors sans compter, laissant l’horizon des géographies inaccessibles pour les précieuses brûlures sans cesse renouvelées que seul épuise l’orage du dernier baiser.

Une majorité de ▲ : vous êtes celle des corps

D’humeur vagabonde, vous vous lâchez, mélangez les genres, sortez le grand jeu. L’ordre du jour n’est pas à ranger le bazar de tous les sens, juste à l’articuler pour en savourer toute la griserie dans la densité des débordements concrets. Être recherchéE et inversement, trouver la complicité dans la légèreté d’une tendresse sans réserve. Les tourments sont dissimulés, la timidité dilatée, la peau tour à tour douce et rugueuse, le souffle chaud, la chair commune. L’odeur, le toucher, la vue, associent les espoirs irréductibles aux prodiges des libertés qui essuient les plâtres des ratures de votre frêle existence. Les caresses raisonnent aussi de temporalités différentes. Tôt ou tard vous en balayerez les traces, et de votre corps perdu ferez l’étendard des accomplissements qui prennent à témoin les moments d’exception de vos fantaisies.