the Nutella wars À propos d’économie sociale et solidaire

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Supermarchés ou coopératives, économie solidaire ou « extitution », l’économie sociale ne s’immobilise pas, oscille sans cesse entre la possibilité d’un champ contestataire en cours d’exploration et la reconduction de pratiques moyennes propres au petit entrepreunariat. Comment se frayer un chemin entre les exigences de nouvelles subjectivités appliquées au champ de l’économie et la possibilité de reconduction du même en matière de management, de marketing et de construction de clientèle ? La démocratie se cherche au bord du marché.

Avril 2017, à la Ruche, espace de coworking collaboratif, rue Nationale à Marseille. Devant le public de curieux venus découvrir le projet d’un nouveau supermarché participatif à Marseille, trois membres de l’association en expliquent les principes. Pensé sur le modèle de la Louve à Paris, lui-même inspiré de Park Slope Food Coop à New-York, fondé en 1973, le supermarché se présente comme une entreprise autogérée : chaque membre est propriétaire du supermarché dont il assure le fonctionnement quelques heures par mois et prend part à toutes les décisions qui affectent le fonctionnement et l’approvisionnement de la structure. Pour les consommateurs, ces supermarchés sont une façon de court-circuiter, dans tous les sens du terme, le secteur de la distribution alimentaire : faire le choix des produits mis en rayon, et ainsi favoriser les producteurs locaux et avoir des produits de qualité à coût réduit.

— Vous dites que tout le monde peut choisir, mais par exemple, si tous les membres décident qu’ils veulent du Nutella, est-ce qu’il y aura du Nutella ?
— Ben, c’est-à-dire que si au terme d’une AG, les membres décident qu’il doit y avoir du Nutella, y’aura effectivement du Nutella. C’est un bon exemple, parce que…

Le membre déroule : l’inclusion sociale est une valeur centrale du projet, qui doit être fondamentalement horizontal et démocratique. Il faut donc éviter les interdits pour permettre à chacun de s’approprier le projet. Les questions de gouvernance doivent être pensées de façon à n’écarter personne a priori. Le choix de ce qui est présent dans les rayons se fait en concertation avec l’ensemble des membres, il ne s’agit pas de faire un mini-Naturalia où l’on trouverait une homogénéité de produits : personne ne peut consommer exclusivement bio, éthique et local.

Le type du public est rétif. Pas question de donner de son temps et de son argent pour retrouver du Coca-Cola et du Nutella pas bio et pas éthique dans ses rayons.

— Moi s’il y a du Nutella je veux pas venir dans votre supermarché. L’huile de palme, les orang-outangs de Bornéo, etc.

Un autre membre renchérit en donnant un exemple, maintes et maintes fois donné lors de ces réunions de présentation, celui de la Park Slope Food Coop. Au bout d’un certain temps, la coopérative en est venue à voter l’inclusion du fromage Philadelphia dans les produits, pour que les membres puissent continuer à faire leurs cheese-cakes sans aller en cachette et honteux s’approvisionner dans des supermarchés classiques. Parce que, bon, trois heures par mois pour participer au supermarché, ça mérite qu’on puisse faire toutes ses courses d’un coup au même endroit.

Le gars du public n’en démord pas. Dans ce cas, dit-il, faut faire une sélection à l’entrée. Et patatras l’inclusion sociale.

Mai 2017, la Ruche, réunion de présentation du supermarché coopératif et participatif. Trois autres membres de l’association expliquent et réexpliquent le principe de leur projet. Une personne du public intervient :

— Moi je suis allée à la Louve à Paris et franchement, ça colle un peu l’angoisse. T’es en plein 18e arrondissement et là d’un coup, t’as un endroit où y’a que des bobos blancs locavores qui viennent faire leurs courses dans un truc où les rayonnages n’ont rien à envier à ceux d’une épicerie soviétique. Et si vous vous implantez à la Belle de Mai, comment vous allez faire pour pas vous transformer en petit ghetto de classes sups [1] ?

Les membres discutent entre eux : ces deux lignes de fracture traversent bel et bien l’association qui porte vaillamment ce projet et ça n’est pas exactement résolu. Les uns pensent que seul l’ancrage dans un quartier permettra de travailler à effriter la barrière psychologique et sociologique solide qui tient à l’écart de la consommation responsable d’immenses pans de la société. Les autres trouvent déjà formidables d’être « aussi différents », aveugles à l’absence de mixité sociale et raciale de leur projet, déjà difficile à mener et auquel ils consacrent autant de temps et d’énergie. Car les coopératives de consommation sont aussi exigeantes à mettre en place que critiquées.

« être en capacité de faire ensemble »

L’éclosion rapide ces cinq dernières années de plusieurs supermarchés comme la Louve à Paris constitue d’une certaine façon le dernier maillon — celui de la distribution — d’une chaîne alternative de production/consommation responsable et locale, allant des Amap aux épiceries de producteurs. Coopératives de production, de distribution et enfin de consommation, ces projets renouent avec une forme d’utopisme coopératif à une époque où la collapsologie a tendance à l’emporter sur les projections dans un avenir radieux et émancipateur. Héritiers d’une histoire qui remonte au début du XIXe siècle et qui a ses références propres, ils s’inscrivent aussi dans un secteur relativement nouveau, celui de l’économie sociale et solidaire (ESS). Ces deux lignes convergent au sein de projets comme celui du supermarché de façon assez étonnante : on peut aussi bien y retrouver des militants sensibles à une forme de post-fouriérisme que des néo-convertis, séduits par une approche en terme d’entreprenariat collectif disons, tout à fait raccord avec l’esprit qui règne au sein du secteur hétérogène de l’ESS. Au sein du microcosme marseillais, on observe cette convergence par une communauté de lieux (la Ruche à Marseille est un point nodal de l’univers de l’ESS à Marseille), d’acteurs, mais aussi de langue qui flirte parfois avec la novlangue des startups : « être en capacité de », « innovation sociale », « écosystème », « penser out of the box », « gouvernance »… autant de signes discrets qui indiquent un espace projectif collectivement désirable, celui de l’entrepreneur oui, mais de l’entrepreneur social et solidaire. Au-delà des ricanements éventuels que cela peut susciter — par le caractère socialement marqué de ces initiatives, ou l’invasion terrifiante d’un certain imaginaire entreprenarial — il faut se rendre à deux évidences : ces projets suscitent un enthousiasme sincère et on y voit des personnes s’y impliquer corps et âme ; ils constituent un pan singulier de l’ESS, qui tente d’importer une culture démocratique dans l’environnement résolument autoritaire de l’entreprise. De fait, en dépit de la reconnaissance par le gouvernement de l’ESS, son segment coopératiste reste incompris, voire carrément malmené par les pouvoirs publics, et les coopératives restent dans le viseur de Bercy [2]. Deux évidences tempérées par une réticence à voir convertie cette belle énergie pour « faire autrement et ensemble », aspirée dans un espace censément dépolitisé, recodée idéologiquement, rendue marché-compatible et fantasmatiquement désirable parce qu’elle réactualise la figure de l’entrepreneur, certes en la déplaçant. Mais « est-on en capacité » deux minutes de penser « out of the economic box » ? Apparemment pas. Une fois fait le constat, rendues les armes, peut-être faut-il regarder ces initiatives d’un autre œil : comme des résistances résiduelles, qui empruntent drôlement au vocabulaire et à l’imaginaire hégémonique. De fait, pour quiconque n’a pas envie de respirer l’atmosphère du désespoir et de l’effondrement actuelle, la perspective de « faire quelque chose » plutôt que de constater, et qui plus est de « faire ensemble », peut être une véritable bouffée d’air frais.

« l’économie sociale et solidaire n’existe pas »

Sur la page du ministère de la Transition écologique et solidaire, on trouve la définition suivante de l’ESS : « Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques. » Principes de bonne gouvernance, de limitation des profits, et recadrage éthique, sous cette bannière consensuelle, les entreprises labellisées ESS ont le vent en poupe tandis que le « principe de solidarité et d’utilité sociale » connaît un devenir ambigu. Le secteur représente aujourd’hui 10 % du PIB de la France et semble avoir rencontré avec bonheur un agenda politique et idéologique ultralibéral : brouillage des frontières entre public/privé, délégitimation des missions de l’État social, moralisation de l’entreprise capitaliste, bonne conscience achetée à coups de valeurs empruntant à la fois au registre écologiste, éthique, etc.

Les griefs envers le secteur nébuleux de l’économie sociale et solidaire sont aussi nombreux que les réalités recouvertes par l’imprécise notion. Mathieu Hély, chercheur travaillant sur le monde associatif, décrétait en 2008 que « l’économie sociale et solidaire n’exist[e] pas », s’appuyant sur les dérives et la précarisation croissante constatées au sein du milieu associatif — qui représentait alors 77 % des entreprises labellisées ESS [3]. La notion, aussi hétérogène qu’hétéronorme, intéresse de fait autant les entrepreneurs de morale du monde associatif que les entrepreneurs « sociaux et citoyens » du monde capitaliste, elle est d’autant plus suspecte qu’elle s’est institutionnalisée et labellisée. Au cœur de ce nouveau secteur économique, validé par les pouvoirs publics, il y a la valorisation monétaire de l’utilité sociale, sur laquelle les entrepreneurs font leur beurre et à qui est déléguée la mission sociale de l’État. Depuis les balbutiements de l’ESS, dix ans sont passés, dix ans pendant lesquels certains ne sont pas restés inactifs pour faire prospérer cette nouvelle manne : la valeur ajoutée sociale. En France, cela donne le businessman Jean-Marc Borello et le groupe SOS [4]. On voit bien quels peuvent être les intérêts institutionnels et patronaux au développement d’entreprises ESS : revalorisation éthique du capitalisme et désengagement de l’État. De fait, comme l’a montré le travail de Sabine Rozier sur le mécénat d’entreprise et la philanthropie à la française, les milieux patronaux ont l’œil sur ces dernières depuis les années 1990. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on retrouve le filon caritatif des organisations de sensibilité chrétienne au cœur du réacteur — lequel se raccroche pour la filiation théorique au solidarisme du protestant Charles Gide. Si l’on regarde de ce côté, on a subitement l’envie de prendre ses jambes à son cou et de citer le Comité invisible :

« Il y a une foule de gens, de nos jours, qui tentent d’échapper au règne de l’économie. Ils deviennent boulanger plutôt que consultants. Ils se mettent au chômage dès qu’ils peuvent. Ils montent des coopératives, des Scop [sociétés coopératives et participatives], des SCIC [sociétés coopératives d’intérêt collectif]. Ils s’essaient à “travailler autrement”. Mais l’économie est si bien faite qu’elle fonctionne à l’énergie de ceux qui la fuient. […] On a disposé toutes sortes de filets, de discours, de structures juridiques, pour recueillir les fuyards. Ils s’adonnent le plus sincèrement du monde à ce qu’ils rêvent de faire, mais leur activité est recodée socialement, et ce codage finit par s’imposer à ce qu’ils font. On prend en charge collectivement la source de son hameau et, un jour on se retrouve à “gérer les communs”. » (Comité invisible, Maintenant, La Fabrique, 2017).

jeter le bébé de l’ESS avec l’eau du bain libéral ?

La critique de l’ESS par le Comité invisible est radicale : tous les signes sus-mentionnés (mariage trop heureux avec l’esprit start-up d’un côté, avec les institutions étatiques de l’autre) indiquent qu’il faut de toute urgence déserter ce périmètre. Comme de toute façon, il faut rejeter toute entreprise économique alternative au motif que : « Il n’y a pas d’autre économie, il n’y a qu’un autre rapport à l’économie ». Le tacle envers le mouvement des Communs se situe pourtant sur un autre plan comme l’a bien analysé Lionel Maurel — à qui ces bribes de réflexion doivent beaucoup — dans un article publié sur son blog Scinfo.lex « Le Comité invisible et les Communs : pourrons-nous encore être amis ? » [5]. L’ESS et les Communs ne se croisent que partiellement en réalité, même si ces derniers sont également issus d’une réflexion ancrée dans le champ économique, celle d’Elinor Ostrom, prix Nobel d’économie. On comprend aisément que la théorie institutionnaliste de cette dernière ait de quoi hérisser le Comité invisible. Les Communs se signalent en effet par leur nature profondément institutionnelle, comme l’a montré Tina de Moor : « Un bien commun est un modèle de gouvernance qui facilite la coopération entre des personnes qui bénéficient d’un avantage en travaillant ensemble, par la création d’une économie d’échelle (modeste). » En d’autres termes, il s’agit de créer de nouvelles institutions pour l’action collective, qui se démarquent des deux modèles de gouvernance à disposition et hégémoniques : l’État et le marché. C’est là que se loge aussi le potentiel subversif des Communs, évidemment inaudible pour une position construite sur des présupposés anarcho-libertaires : le cœur du projet est de bâtir des institutions, certes basées sur l’« auto », auto-gouvernance, c’est-à-dire auto-régulation, auto-sanction et auto-gestion. On retrouve là la question de l’extitution proposée par Christos Giovannopoulos, entendue comme « la formation de ce que l’on pourrait appeler des extitutions populaires définies comme des institutions extérieures et tournées vers l’extérieur, est essentiel mais exigeant. Il s’agit de fusionner l’affirmation de la souveraineté populaire avec la construction d’un pouvoir social, et de concevoir ainsi une stratégie de consolidation du pouvoir au-delà du pouvoir étatique. Ce processus diffère de celui de la délégation de pouvoir ou du remplacement de ceux qui le détiennent, il s’intéresse au processus même de son exercice. Dans ce cadre, la question n’est pas tant, “prendre ou ne pas prendre le pouvoir ?”, mais “quel modèle (de pouvoir)” et “comment consolider le pouvoir ?” » Cette réflexion amorcée à partir de l’exemple du mouvement des solidarités en Grèce montre comme s’y est développé un troisième champ, entre le privé et l’État, où des initiatives comme celles mentionnées au début de ce texte ont joué un rôle central. Les coopératives autogérées de production et de distribution, par leurs pratiques de désintermédiation, ont remis à l’ordre du jour les questions de souveraineté alimentaire et de production locale. Les réflexions de Christos Giovannopoulos croisent d’une certaine façon la réflexion de Dardot et Laval à partir du concept de « praxis instituante » de Castoriadis. Ils envisagent ainsi le commun comme « le résultat d’une institution autonome de choses et de relations par l’activité d’un sujet collectif », à partir des concepts d’« imagination sociale, d’imaginaire social et d’auto-institution ». Si l’on s’autorise à regarder au-delà de tout ce qui fait écran a priori, s’ouvre alors un vrai espace d’imagination et de création à conquérir. De fait, les membres du supermarché coopératif et participatif cherchent sans relâche — et ils rencontrent mille difficultés dans ce processus long pour défaire des habitudes et des réflexes profondément implantés — à inventer de nouveaux modes de décision, de participation, en dépit de toutes les imperfections de leur projet.

L’ESS est bien ce champ hétérogène où prospèrent des solidaro-tartuffes à la Borello, mais n’est pas que cela. La récupération et la dévitalisation de la puissance d’agir commun qui peut s’y exprimer — sous certaines modalités — sont bien entendu au rendez-vous, car la recapture guette toujours, dans un monde où l’idéologie néolibérale s’est faufilée dans le moindre atome de notre société. Mais à ne voir ce secteur que d’un seul tenant, au motif que ces entreprises seraient les « idiots utiles », pour parler le langage de l’extrême-droite, du libéralisme autoritaire qu’incarne aujourd’hui à la perfection le gouvernement, on risque de se draper dans une posture surplombante, borgne. D’autant qu’il est assez aisé de discriminer en son sein entre des initiatives qui ne visent qu’à faire leur beurre sur la valeur sociale ajoutée et celles qui relèveraient véritablement d’une forme de communalisme. De ce point de vue, on ne peut qu’être sensible aux propositions de Michel Bauwens pour faire entrer l’économie dans les Communs, au lieu de la condamner a priori comme un champ où rien n’est possible [6]. Le pré-requis est sans nul doute une réticence envers toute forme de critique disons « maximaliste » qui consisterait à disqualifier toutes ces initiatives pour trois raisons essentielles : classistes, elles ne servent qu’à se donner bonne conscience et sont de surcroît beaucoup trop marché-compatibles pour être considérées. On peut d’ailleurs dire de même pour l’écologisme à propos du continent de la « consommation responsable » ou encore du mouvement zéro déchet : pissez dans votre baignoire [7], que vous laverez avec des produits d’entretien faits maison, et vous aurez peut-être une chance de retarder le grand effondrement. Bien entendu, ces arguments frappent juste : sparadrap sur capitalisme, réformisme délétère toujours d’ailleurs susceptible de récupération… mais ils sont toujours faits à l’aune d’un horizon révolutionnaire qui peine à poindre, en dépit de tout. Pourquoi ne pas considérer ces initiatives comme des briques, des éléments d’un travail à mener, pour inverser les dynamiques d’encastrement et en créer de nouvelles, pour soumettre à nouveau l’économie à la société ? Pour la désincarcérer, plus encore que la désencastrer, de l’économie néolibérale et de son imaginaire. Un espace politique émergent, démocratique, dans un champ économique dominé où construire une hégémonie par le déploiement, humble et patient, de nouvelles subjectivités, de nouvelles relations sociales et de nouvelles institutions.

Références

  • Michel Bauwens et Vasilis Kostakis, Manifeste pour une véritable économie collaborative, Vers une société des communs, Fondation Charles Leopold Mayer, 2017.
  • Michel Bauwens sur le « coopérativisme ouvert » : « Peer Production License : le chaînon manquant entre la Culture libre et l’Économie sociale et solidaire », http://scinfolex.com/2014/04/18/uti....
  • Lionel Maurel, critique de Maintenant par le Comité invisible : « Le Comité invisible et les Communs : pourrons-nous encore être amis ? ».
  • Jean‑Louis Laville, L’économie sociale et solidaire, Pratiques, théories, débats, Seuil, 2016.
  • Christos Giovanopoulos sur le mouvement de solidarité en Grèce : « La Grèce après l’espoir : réflexions sur le mouvement des solidarités locales », [vacarme.org/3124].
  • Dimitris Alexakis sur les lieux de création alternatifs en Grèce : « fleurs de ruine : lieux de création alternatifs dans la Grèce des memorandums » http://oulaviesauvage.blog/2017/03/....

Notes

[2Stéphane Guérard, « Le gouvernement s’attaque aux scop », L’Humanité.

[3Matthieu Hély, « L’économie sociale et solidaire n’existe pas », La Vie des idées.

[4Isabelle Rey-Lefvbre et Denis Cosnard, « Économie sociale et solidaire : Jean-Marc Borello, l’homme qui fait du social un business », Le Monde, http://lemonde.fr/economie/article/....

[6Voir Manifeste pour une véritable économie collaborative. Vers une société des communs, mais aussi la notion de « coopérativisme ouvert » qui part du constat d’un autre paradoxe : l’insertion dans la compétition capitaliste et la participation aux dynamiques de marché de ces coopératives qui fonctionnent démocratiquement en interne.

[7« Faire pipi sous la douche et sauver la planète », La Libre Belgique, http://lalibre.be/actu/planete/fair....