Vacarme 16
été 2001

À nos lectrices et lecteurs
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Un lieu
Israël, le sionisme en miettes
Israël, le sionisme en miettes
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Bifurcations
par Irène Bonnaud, Laurent Guilloteau, Alix Héricord, Frédérique Ildefonse, Germinal Pinalie, Anje Rema, Jeanne Revel, Christophe Triau, Lise Wajeman & Sacha Zilberfarb
« Il n’y a pas et il n’y aura pas de consensus en Israël autre que sioniste, que passant par une nouvelle clarification de l’idéal sioniste. Ce n’est pas un vœu, c’est un fait. » – Pierre Zaoui, « Six jours en Israël », Vacarme 15
« Le consensus, au sens strict, c’est l’idée qu’il y a une objectivité, une univocité des données sensibles. Pour moi il y a politique pour autant qu’on n’est justement pas d’accord sur les données de la situation. Le consensus supprime donc la politique en la (…)
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Aux origines d’un nationalisme
Passons sur la question de l’intérêt, tant tactique que politique, de l’appel au consensus face à l’actuel conflit israélo-palestinien. Nous avons fait des choix différents. En appeler à revisiter le sionisme pose dans tous les cas un double problème. D’une part, cela présuppose une origine du sionisme qui soit aussi quelque chose comme un sionisme originel, auquel on puisse clairement se référer. De l’autre cela postule, sinon une identité, au moins une adéquation entre ce sionisme originel (…) Lire →
La nouvelle histoire israélienne
« La société israélienne a cessé d’être vraiment sioniste : il s’agit maintenant d’une société post-sioniste. Il n’y a plus de consensus dans la mémoire collective de l’Histoire. Chaque groupe, national, ethnique, religieux, sexuel a sa propre mémoire, et l’ensemble de ces mémoires remet en question le courant dominant de l’historiographie traditionnelle. La minorité palestinienne demande maintenant que l’on reconnaisse sa version des événements de 1948, les Sépharades veulent que l’on (…) Lire →
Après Oslo : bantoustans et opposants
La mise en œuvre du « processus d’Oslo », commencée en 1991 pour se formaliser en 1993, résulte de nombreux facteurs au premier rang desquels il faut compter la puissance d’une Intifada qui, de 1987 à 1992, par son caractère massif et continu, a fait franchir un nouveau cap à la délégitimation des mythes sionistes, en particulier parmi la population israélienne.
so long, Oslo
La dénégation fondatrice d’Israël, résumée par l’axiome « un peuple sans terre pour une terre sans peuple », qui (…)
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Une critique en acte du sionisme : les objecteurs de conscience
Israël : société sans classe, soudée par le consensus sioniste, peuple en arme pour défendre sa terre ? S’il n’en a jamais été vraiment ainsi, le mouvement des objecteurs de conscience montre que des failles sont là, ouvertes, et de plus en plus visibles. Il montre, en résonance avec d’autres pratiques contestatrices, que l’emprise de l’idéologie dominante se délite. La normalisation de l’État israélien – souvent invoquée comme repoussoir au fait de considérer sérieusement l’existence, sur (…) Lire →
Bibliographie
Isabelle Avran, Israël Palestine, Les inventeurs de la paix, L’atelier, 2001 Marwan Bishara, Palestine/Israël : la paix ou l’apartheid, La Découverte, 2001 Ilan Greilsammer, La nouvelle histoire d’Israël, Gallimard, 1998 Michael Hardt, Antonio Negri, Empire, Exils éditions, 2000 Éric Hobsbawm, Nations et nationalismes depuis 1780, Pluriel 1992 Ilan Pappe, La guerre de 1948 en Palestine, aux origines du conflit israélo-arabe, La fabrique, 2000 Uri Ram, La société israélienne, aspects (…) Lire →
