Le semainier

7 jours à Beyrouth

Vivre à l’arrière de la guerre. 7 jours à Beyrouth ou 7 jours racontés dans une ville qui fonctionne comme un terrain rapproché de la guerre en Syrie.

Tempête sur Beyrouth : lundi 9 décembre

Tempête sur Beyrouth : lundi 9 décembre

Le froid a commencé à s’installer : il fait 15 dans le salon, pour l’instant c’est surmontable. Jour sans douche : l’hiver, il faut choisir entre chauffer la maison ou chauffer l’eau, sinon l’électricité saute.

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Tempête sur Beyrouth : mardi 10 décembre

Tempête sur Beyrouth : mardi 10 décembre

On a envoyé de l’argent à un de nos réseaux en Syrie pour acheter de la nourriture pour les familles de déplacés. Or, erreur fatale, ils ont acheté avec cette somme du lait pour enfants au lieu des paniers alimentaires prévus.

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Tempête sur Beyrouth : mercredi 11 décembre

Tempête sur Beyrouth : mercredi 11 décembre

On doit parler de beaucoup de choses : la recherche de nouveaux bailleurs, les rapports à faire, les factures qui sont difficiles à récupérer et mettent les réseaux en danger. On décide d’acheter un coffre-fort, des fonds de plus en plus importants transitant par notre caisse, à savoir le tiroir du bureau de Béatrice.

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Tempête sur Beyrouth : jeudi 12 décembre

Tempête sur Beyrouth : jeudi 12 décembre

Retour à la maison : un coup de fil d’Amal, qui veut savoir quand on pourra leur envoyer des sous (on ne parle pas de sous au téléphone, bien sûr, on parle des « nouveaux films » ou de « quelques volumes de livres très intéressants »)...

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Tempête sur Beyrouth : samedi 14 décembre

Tempête sur Beyrouth : samedi 14 décembre

Sa fille est en tee-shirt alors qu’il fait dix degrés dehors. A-t-elle oublié son manteau chez elle ? Regard gêné de la jeune fille, sa mère explique qu’elle n’a pas de manteau, ni de pulls, toute la famille est partie de Syrie sans rien, avec juste les vêtements qu’ils portaient ce jour-là. C’était en juin…

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Tempête sur Beyrouth : dimanche 15 décembre

Tempête sur Beyrouth : dimanche 15 décembre

Je demande à Souad si elle n’a jamais pensé à quitter la Syrie. Elle me répond : « D’un côté, je les comprends, surtout ceux qui ont des enfants en bas âge. Mais de l’autre, je leur en veux, je les déteste, le travail devient très difficile sans eux. »

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