Vacarme 08
printemps 1999

À nos lectrices et lecteurs
Ce numéro, Vacarme 08 (printemps 1999), est désormais archivé et tous ses articles sont accessibles dans leur intégralité. Vacarme aime la gratuité, mais une revue existe grâce à ces abonné·es.
Minorités
exils en Palestine
avant-propos
Le « réel » palestinien n’est pas dans ces textes. À travers ce dossier constitué autour d’Elia Suleiman et de Mohamed Rouabhi, il affleure sans doute, mais au détour d’autres interrogations : comment et d’où filmer / écrire la Palestine ?
Palestinien de Galilée, de nationalité israélienne, ayant longtemps vécu à New York avant de revenir s’installer à Jérusalem-Est, Elia Suleiman est l’auteur de trois films, dont Chronique d’une disparition.
Mohamed Rouabhi s’apprête à animer un (…)
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Entretien avec Elia Suleiman
Cette rencontre avec Elia Suleiman aurait pu aussi bien trouver sa place dans les Chantiers de Vacarme sur la liberté de circulation : il se compare lui-même à un bédouin et revendique son expérience du nomadisme, « sauf que moi, personne ne m’assigne à résidence ». Figer l’homme, comme figer l’image, c’est « se débarrasser du problème ». Éloge de la non-installation comme esthétique.
Vacarme : Projet esthétique et projet politique se tissent très étroitement dans votre film, en donnant (…)
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le dormeur et l’artificière
par Joëlle Marelli
à propos de « Chronique d’une disparition » d’Elia Suleiman Lire →
matérialisations / Elia Suleiman, « Rêve arabe »
par Sabine Prokhoris
Rêve arabe, diffusé en mai dernier à la télévision, poursuit la recherche d’Elia Suleiman sur l’inscription à l’écran d’une identité à ressaisir - corps et armes.
« Palestine : le fichier ne peut être ouvert » : c’est le début de Rêve arabe, réalisé par Elia Suleiman en 1998, après Chronique d’une disparition, et diffusé sur Arte en mai dernier. Le fichier ne peut être ouvert, répond l’ordinateur, sans faire de phrases. Et pour cause. La Palestine n’existe plus. Si elle n’existe plus, ce (…)
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écrire, avant Ramallah
par Mohamed Rouabhi
Il y a un an, à la suite d’une rencontre entre le maire de la commune d’Épinay-sur-Seine et le maire de Ramallah, ville autonome de la Palestine, une amitié naissait entre deux communautés.
À la demande de Nadine Varoutsikos, directrice de la Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine, Mohamed Rouabhi, auteur dramatique (Les acharnés, 1994 ; Les Nouveaux bâtisseurs, 1997), fut associé au vaste projet de collaboration artistique qui mènerait dans un premier temps jusqu’à l’automne (…)
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