Paysages sur un train
par Cole Swensen
Le lumière est un accident parce que les arbres
sont vieux. Donc, sans le vent
Avec le grain. Verger grain sur jour. Verger qui
tranche le cœur. Flèche, forêt,
Et village fait des mains. Chênaie et encore une
chênaie, bottes de foin dans le pré.
Est la distance lente qui se déplace lentement,
une ligne fine qui mène l’œil errant.
Une ligne de collines sur le départ.
Rivage sur le départ. Il y a un lac gris sous le
gris du ciel. Des centaines de gris
Arbres le long d’une rive. Ruisselle le soleil en
tant de pièces. Pièce ouverte qui
Crée la ville, une petite ville trop grande pour
le geste et des vaches parsemées
Parmi le reste. Devient lent et donc plus de
petit soleil ne passe avant.
Une fenêtre ouvre un train. Ici sur un air plus
blanc. D’autres mesures errent. Et
Errant, le vert, en revenant, innombrablement
fort. Frôle l’air ; éclair ; clair, la frappe
Descend, s’enfonce, un seul rayon dans un pré
tout seul, divise et perd le temps
D’un train à travers un terrain ouvre la nuit.
(Un train atterrit toute la nuit dans un
Champ ouvert.)
Post-scriptum
Ce poème est extrait de Landscapes on a train à paraître chez Nightboat Editions.
Cole Swensen a publié une douzaine de livres de poésie aux États-Unis.
Le nôtre (éditions Corti, 2013) est son dernier livre traduit en français.