langage
écholalies
Une langue, cela s’acquiert, cela se perd aussi. Dans le langage, la construction va de pair avec la destruction. Disparitions lexicales, métamorphoses dialectales, altérations phonétiques, mort d’un idiome, ces cas de figures sont les jalons d’une enquête menée par Daniel Heller-Roazen dans un livre qu’il vient de publier aux États-Unis, Echolalias [1] : une série de textes courts qui tiennent à la fois de la fable et de l’essai savant, vingt-et-une variations sur le thème de l’oubli de la langue, où l’on rencontre des nourrissons et des peuples, des communautés en exil et des poètes. Traduction de trois de ces chapitres, revus et augmentés par l’auteur.
[Pour des raisons de mise en page, ce texte n’est disponible qu’en format pdf.]
Post-scriptum
Traduit de l’anglais (Canada) par Christine Lorre
Notes
[1] Echolalias. On the Forgetting of Language, New York, Zone Books, 2005