Là, là-bas, et encore là, des galets gravés de quelques signes qui résonnent comme une langue énigmatique et dont l’usage inconnu est à restituer. Dispersés sur les cinq continents, déposés dans des lieux connus des seules personnes à qui ils ont été confiés, ces cent galets sont simultanément un don anonyme, une adresse à l’autre, et une constellation spatiale et temporelle d’une Corse à l’origine du monde, ou encore d’une insularité à l’échelle du monde. Jean-Joseph Albertini en garde la trace sous forme de dessins, entre relevé archéologique et incipit d’une fiction.

Pour des raisons de mise en page, cette intervention graphique n’est disponible que dans la version papier du numéro.

Post-scriptum

Jean-Joseph Albertini vit et travaille à Corte. Le projet Assenti (Les Absents) répond au protocole suivant : « Cent galets gravés ont été dispersés à travers le monde, à raison de vingt par continent. Ils ont été placés dans des lieux naturels où ils ne pourront pas être facilement découverts ».