Vacarme 04/05
automne 1997

À nos lectrices et lecteurs
Ce numéro, Vacarme 04/05 (automne 1997), est désormais archivé et tous ses articles sont accessibles dans leur intégralité. Vacarme aime la gratuité, mais une revue existe grâce à ces abonné·es.
in situ
relire, encore
avant-propos Lire →
Contre la nouvelle cinéphilie
par Louis Skorecki
C’était la dernière séquence c’était la dernière séance et le rideau sur l’écran est tombé. – Eddy Mitchell (La dernière séance)
Le cinéma — le bon comme le mauvais — a beaucoup changé. Les spectateurs et les media — les bons comme les mauvais-aussi. De ce changement on ne trouve trace nulle part. On fait comme si aux auteurs d’hier succédaient ceux d’aujourd’hui, aux cinéphiles de l’ancienne génération, ceux de la nouvelle. Mis à part quelques regrets d’un âge d’or, ou d’une belle époque (…)
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les lois de l’hospitalité
par Henri Calet
On dit que le ministre de la Justice a décidé de faire reprendre l’examen de toutes les demandes de naturalisation qui n’ont pas reçu de solution à l’heure actuelle. La plupart de ces demandes, lit-on encore, avaient été suspendue, sur l’ordre de Vichy en juillet 1940. En juillet 1940, bien des choses ont été suspendues. La liberté aussi. À partir de ce moment, le Journal Officiel de l’État français s’est mis à publier d’interminables listes de personnes naturalisées à qui la qualité de (…) Lire →
offres de services
par Henri Calet
La jeunesse de France vous offre ses services militaires. Cette jeunesse qui a fait couler de l’encre et qui ne sait comment remercier, qui attend la reprise des affaires et qui n’y croit plus du tout, qui numérote ses abattis... A qui, dans l’Entre-deux-Guerres, une mauvaise vie a été donnée, et à dormir le plus souvent debout. À qui les révolutions ont été promises, et retardées, et escamotées par le même ON qui n’a pas de nom. Pour qui, dans la salle cuisine, les carottes sont cuites, à (…) Lire →
François d’Assises, patron des anarchistes
par Pierre Aussage
Reportage sur un frère franciscain qui vit dans la rue, avec les gens de la rue. Il a accepté que l’auteur de ce texte l’accompagne pendant dix jours dans les rues de Toulouse.
« ... Le grand secret pour mois sonner l’existence la plus féconde, et la plus haute jouissance, c’est de vivre dangereusement. Bâtissez vos villes sur le Vésuve. Envoyez vos vaisseaux dans des mers inexplorées. Vivez en guerre avec vos pareils et avec vous-même. Pillez et conquérez, chercheurs de la connaissance, (…)
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